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lundi 29 avril 2013

Annulation du rendu de copies de demain

Changement de programme et d'organisation : impossible de vous rendre vos copies comme convenu. Rendez-vous donc, même lieu et même horaire, le mardi 14 mai.
À bientôt.

mardi 26 mars 2013

PP du 26 mars 2013

Une réflexion sur le droit et la famille, le droit de la famille, le droit à faire famille... En ligne.

mardi 19 mars 2013

PP du 19 mars

Déjà en ligne !

PP du 12 mars

Enfin en ligne...

Carnet de Voyage - Les perspectives lesbiennes


(Suite de la politique de l'orgasme)


Les perspectives lesbiennes


Le sujet lesbien est un acquis de la deuxième vague : l’homosexualité comme concept est arrivé avec l’invention de la sexualité, on parle de la période post lumière. On va voir l’émergence d’une catégorisation des identités : on ne parle plus de l’acte homosexuel mais bien d’une personne homosexuelle. Ce changement permet la revendication de droits divers mais aussi la marginalisation et l’exclusion sociale de cette catégorie.
Les lesbiennes seront encore plus dans l’ombre que les gays étant femmes et homosexuelles, il y a une superposition des inégalités qui les rend de fait moins visibles. C’est dans les années 70 qu’on s’est intéressé au sujet lesbien, on parlait alors d’un «objet politique non identifié». Au mieux elles étaient l’analogue féminin de l’homosexualité masculine.

Dans le courant féministe, le lesbianisme va être utilisé comme le paradigme de la sexualité féminine : c’est une relation pure entre deux femmes et personne ne peut corrompre la relation car elle est égalitaire. C’est là qu’une branche du féminisme radical va faire le rejet interne d’une sexualité patriarcale (centrée sur le coït et le plaisir des hommes, phallocentrique avec des relations de pouvoir, qui mène à l’objectivation sexuelle des femmes). Elles vont s’opposer aux institutions liées à l’hétérosexualité : le mariage, l’orgasme vaginal, le coït, la reproduction et la famille. Selon elles, il faut donc se retirer de la sexualité patriarcale en éliminant l’oppression à sa racine ; de fait on réduit au minimum le lien avec l’oppresseur. 

Selon Charlotte Bunch, lesbienne politique, il faut refuser de considérer les hétérosexuelles comme des féministes a part entière ; elle amène cette idée qu’elles ont fait un bout de chemin mais ne sont pas allées au bout du mouvement et elles sont collaboratrices du système patriarcal. Le patriarcat va définir le lesbianisme comme un choix parce qu’il aurait peur de voir l’aspect politique lié au lesbianisme. C’est une théorie très utopiste qui s’inscrit dans un certain séparatisme. Il faudrait séparer les hommes et les femmes durant un certain temps afin de parvenir à une société égalitaire, puis de réintégrer la mixité. Autrement dit, un projet politique irréalisable. 

Pour Adrienne Rich toutes les femmes féministes, incluant les hétérosexuelles, sont lesbiennes à un degré varié : dès qu’une femme désire s’identifier à une autre femme, dès qu’on refuse d’être la «fille à papa» il y a une part de lesbianisme. C’est elle qui a créé le continuum lesbien fondé sur l’expérience des femmes : toute relation entre femmes à son importance, que la personne se considère comme lesbienne ou non.

La réaction des féministes : 
Il va y avoir des réticences féministes importantes : on va parler de la «menace lavande». Betty Frieden à la National Organization of Women va notamment avoir peur que l’idée de frustration de l’homme soit attribuée de fait aux féministes et va donc se distancier du lesbianisme politique. 




vendredi 8 mars 2013

Carnet de Voyage - La politique de l'orgasme


La politique de l’orgasme 


L’époque victorienne (1937-1901) a catégorisé la sexualité féminine qui valorise la maternité, la reproduction, dans ce contexte les femmes sont perçues comme des asexuelles sans désir et bien souvent, frigides. L’orgasme vaginal est alors maître, la masturbation interdite car elle conduit à la nymphomanie et au tribadisme. 
Dans l’objectif de contrer la «naturelle» frigidité des femmes, Clelia Mosher (1863-1940) : va présenter une étude qui donne un portrait objectif de comment les femmes vivaient leurs sexualités. Elle a mené une étude sur 45 femmes nées avant 1870 : 
- 35 ont dit désirer des relations sexuelles
- 34 ont expérimenté des orgasmes, 
- 24 croient que les deux sexes doivent avoir du plaisir dans une relation
- 34 ont eu un rapport sexuel durant la semaine
De même, le rapport Kinsey ira dans le même sens que Mosher.
Plus encore les études menées par Masters et Johnson (1966) vont faire tomber le mythe de l’orgasme vaginal en amenant l’idée que l’organe sexuel le plus sensible chez la femme c’est le clitoris et non plus le vagin. 

C’est en 1970 que la féministe radicale Susan Lydon va proposer le concept de politique de l’orgasme. Elle critique Freud et les néo freudiens qui classent les femmes en deux catégories : la clitoridienne qui est immature, névroséeet masculine d’une part et de l’autre côté la vaginale qui est maternelle, féminine, mature, et normale (qui est valorisée). De là, elle dénonce l’absence de discours sur le clitoris dans les manuels pour le mariage, et met en avant l’idée que l’orgasme vaginal est une valeur dictée par les hommes. De même, elle va dénoncer la double norme sexuelle au sujet de l’expérience sexuelle : idée que l’homme a une réputation à se faire en multipliant les partenaires sexuelles et que les femmes doivent la conserver en refusant les avances des hommes. 
Pour Lydon, les études de Masters et Johnson sont une révolution car avec des études objectives et scientifiques ils ont montré que les  femmes pouvaient devenir plus indépendantes, et autonomes dans leur plaisir sexuel.

La radicale Anne Koedt propose en 1968 un texte mythique «The myth of the Vaginal Orgasm» . Son but est de montrer que les femmes ne sont pas frigides mais juste mal stimulées. Selon elle, l’homme a tout intérêt à conserver ce mythe car la pénétration est le stimulant, le plus puissant et le plus confortable pour l’homme. Ainsi, il se pourrait que la sexualité des hommes soit un peu écartée si le clitoris remplace le vagin. 

Ti-Grace Atkinson reprend le fait que l’orgasme vaginal ne tien pas compte de la réalité érotique. Il a juste pour but de maintenir les femmes comme des mères et des épouses Selon elle, l’orgasme vaginal est une structure qui remplace le mariage : il maintient la survie de l’espèce en faisant croire aux femmes qu’il dans son intérêt. Elle parle de l’orgasme comme un 6ème sens.

La libérale Barbara Seaman va écrire Free and Female en 1972, dans lequel elle rejette l’idée du lesbianisme politique qui avance l’idée que les rapports ne peuvent être égalitaires qu’entre deux femmes. Selon elle, il faut éduquer les hommes, pas les écarter. Toutes les femmes ne peuvent pas devenir lesbiennes, certaines, dont la majorité, aiment et ont besoin des hommes. 
Pour argumenter sur l’éducation masculine, elle va se baser sur les Mangaians, groupe ethnique vivant sur les îles Cook. Dans les relations sexuelles, le partenaire masculin donne 2 à 3 orgasmes par relation sexuelle avant de s’octroyer le plaisir. Le plaisir de la femme est au centre de la masculinité. C’est par ce moyen qu’il prouve qu’il est un vrai homme : par la qualité du plaisir qu’il peut procurer à sa partenaire. 



Extrait d'un cours de Sexologie de la condition féminine

lundi 18 février 2013

Mardi 19 février - PROFESSEURE ABSENTE

Bonjour,
Je suis au regret de devoir annuler notre séance de demain soir. Je suis, hélas, accaparée par des fonctions de membre de jury d'examen pour un Master dans mon université, Lyon 1.

En attendant de vous retrouver, le 12 mars prochain, je vous recommande l'écoute des émissions suivantes consacrées à la pensée de Simone de Beauvoir (une semaine lui est consacrée en cemoment sur France Culture, dans l'émission Les Nouveaux Chemins de la connaissance) :
Aujourd'hui sur sa vie.
La suite demain, mercredi et jeudi. 4 émissions au total.

Bonne écoute et à bientôt.

Muriel Salle

mardi 29 janvier 2013

Le PP pour le cours de ce soir

Avec une petite longueur, une fois n'est pas coutume, le PowerPoint du cours de ce soir est d'ores et déjà en ligne.

Les cours à l'IEP ont repris

Les cours à l'IEP ont donc repris mardi dernier. Pour l'instant nous sommes plutôt en petit comité, et cela induit une autre manière de faire cours qui n'est pas désagréable du tout.
Le PowerPoint de la séance du 22 janvier et le programme du semestre sont désormais consultable en ligne.
Séance n°1 - Vocabulaire et notions de base
J'ajoute, pour les curieux, deux liens vers des émissions de radio récentes, qui concernent l'une et l'autre la parution récente, en français, de l'ouvrage de la biologiste américaine Anne Fausto-Sterling :
La suite dans les idées et La grande table. Bonne écoute !


lundi 21 janvier 2013

Carnet de Voyage - Sexe ou Genre ?


Sexe ou genre ?



Le sexe est au biologique ce que le genre est à la construction sociale ou aux normes sociales. Ainsi l e genre c’est le fait de se sentir homme ou femme, de vivre tel quel : on associe le terme de féminité et de masculinité au genre très régulièrement. 
Dans presque toutes sociétés, le genre doit correspondre au sexe, c’est notamment par les processus de socialisation qu’on parvient à un tel résultat. On peut parler une binarité imposée par une société hétéronormative, et par la reproduction des espèces : Il y a une différence entre les sexes pour que les deux puissent se rencontrer. 

Dans une courte histoire des différences entre femmes et hommes on peut pointer trois grandes périodes :
  • Jusqu’au 18ème siècle on parlait d’un modèle à un sexe c’est-à-dire d’êtres humains qui se logeaient sur un continuum entre le parfaitement mâle et femelle. Le genre précédait le sexe, le fait d’être agressif, d’être dominant était important : la perfection à atteindre était le mâle et dans ce contexte, les femmes étaient des hommes moins parfaits. Pourquoi un tel constat ? Les femmes auraient eu un manque de chaleur lors de la conception, donc les organes génitaux ont été retenus à l’intérieur, il y aurait une symétrie entre l’homme et la femme, les testicules correspondant donc aux ovaires. Le masculin est connoté de chaud, de dur, de sec, connoté de positif. Les femmes sont froides, humides. il y a toute une symbolique du dualisme : le solaire, le lunaire. Il y a toujours une catégorisation binaire : l’homme est représenté chaud, sec, par le soleil alors que la femme est humide, froide, et caractérisée par le lunaire.
  • A partir Des Lumières : on trouve un modèle à deux sexes. On observe la nature, il y a une nouvelle foi en la science naissante. On va voir qu’il y a une distinction fondamentale entre les hommes et les femmes.  C’est l’idée de moins travailler sur la question du sang pour déterminé la hiérarchie sociale, mais plus donner le pouvoir aux hommes dans la société. A partir de ce moment, les hommes et les femmes vont être deux entités biologiques distinctes. Une différencialisation sexuelle importante, le type de corps, le cerveau, la musculature va rentrer en jeu, les dictionnaires d’anatomies vont refleter ces différences dites naturelles entre hommes et femmes. De cette division va découler des aspects et des fonctions plus sociales : une valeur plus importante va être donnée aux femmes dans la maternité, ce sont des êtres qui ont un sens de la morale plus développé, qui prennent soin des autres. Comme la femme est plus interne et qu’elle doit donner naissance, elle doit rester dans la sphère privée, c’est son lieu qui ressemble à son utérus. (Justification de la différence des fonctions sociales des hommes et des femmes.)
  • A partir des années 70 : il y un nouveau modèle qui articule le genre et le sexe. On veut casser les caractéristiques biologiques dites masculines et féminines. Ce n’est pas parce qu’on est une femme qu’on va être naturellement plus douce, plus aimable... Avec le développement de l’anthropologie on va relativiser le fait que ces comportements soient naturels face à la différence des valeurs et des normes selon les sociétés. Les féministes vont dénoncer la dite-neutralité de la biologie : cette dernière n’est jamais neutre, tout dépend comment on la regarde, les préjugés qu’on a avant de s’y intéresser et ce qu’on recherche. Là est dénoncée l’idée d’essentialisme : Selon Fuss (1989) c’est une «croyance en une vraie essence, qui est en fait ce qu’il y a de plus irréductible, inéchangeable et ains constitutive d’une personne ou une chose donnée». C’est donc le concept selon lequel les femmes auraient une essence commune, universelle caractérisé par la douceur, la gentillesse, la maternité... Le courant constructiviste va radicalement s’opposer à cette prise de position en arguant que ce n’est pas le fait de naître biologiquement qu’on va devenir une femme mais bien que tout est construction sociale. 


Pauline Fognini


mardi 15 janvier 2013

Carnet de Voyage


Le contrôle du corps des femmes : sont-elles dangereuses ou en danger ?




L’exigence physique et le contrôle des corps par les hommes est un fait établi quand on parle des femmes. A simple titre d'exemple, ces dernières doivent porter le voile afin de cacher leurs potentiel de séduction, doivent se conformer à des canons de beauté pour que leurs maris soient fiers de les avoir au bras. Certains critères de beauté ont toute leurs importance et dans ce post je m'appuierais en premier lieu sur l'importance de la blancheur. Le développement des industries cosmétiques qui poursuivent ce but sont une preuve de la domination de la femme blanche sur la femme noire. On voit une supériorité de l’idée de ce que la femme blanche représente : l’occident, l’opulence, la pureté... La femme noire représente la lassivité, l’animalité, la paresse. Ces points de vues sont subjectifs mais ont toujours une place dans un cadre plus large au niveau social et politique. Ce sont des stéréotypes fondés par l’histoire qui se pépértuent notamment grâce aux médias (Les publicités que vous ne verrez plus jamais : 100 ans de publicités sexistes, racistes ou simplement stupides de Annie Pastor). On remarque même qu’alors qu’en Inde les femmes aux peaux foncées constituent la norme, il y a un culte de la blancheur dû au passé colonial avec l’Empire Britannique qui a mis en avant la valorisation sociale des blancs. (Assayag, 1996) 

Le corps de la femme est donc le lieu d’incarnation des cadres sociaux et culturels puisqu’elle se plie à ces caractéristiques pour être socialement valorisée par rapport à d’autres femmes. On retrouve ici également le mythe de la femme exotique en opposition à la femme blanche représentée souvent nue, qui a des pratiques sexuelles déviantes, sauvage... (Boëtsch Et Savarese, 1999) Ces caractéristiques sont une image donnée en occident des femmes maures et pourtant, ces préjugés vont être considérés comme étant la réalité, ce qui montre qu'il y a une multiplicité des systèmes d'opression qui diffère selon chaque femme (Ici, le racisme et le sexisme). On accorde des comportements spécifique au prétexte d’une race et d’un sexe donné. 

A propos des femmes et de la dangerosité, on constate qu’il y a une ambivalence. Tout d’abord, les femmes sont en danger pour l’homme. De par leur constitution, leur capacité à procréer,  et simplement leurs caractère dit féminin elles sont considérées comme inférieures ce qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives et tentative de maîtrise sur leurs corps. Ainsi, Aristote pensait l’infériorité de la femme à cause de son appareil génital qui était inversé par rapport à l’homme, par sa perte de sang qui signifie une créature froide Les femmes auraient eu un manque de chaleur lors de la conception, donc les organes génitaux ont été retenus à l’intérieur. Les femmes sont associés au froid, à l'humide alors que e masculin s'apparente au chaud, au dur, sec, connoté positivement (il y a là toute une symbolique du dualisme). De même, une femme ayant ses règles peut être considérée comme impure : dans l’ethnie Samo au Burkina Faso, elles peuvent faire faillir les préparations des flèches empoisonnées si elles passent près de la préparation par exemple, de même dans le judaïsme, si la femme a des relations sexuelles avec son mari durant les menstrues, elle le souillerait. (Héritier 2002) Le corps féminin est donc en danger car ses réactions biologiques comme la création du lait maternel, les règles où encore la grossesse sont interprétées de façon négative et servent d’excuse pour la marginalisation des femmes. C’est le principe de souillure qui est invoqué, l’idée qu’elle est assimilée à un fonctionnement débridé et que si on la laisse agir, elle va engendrer le mal. C’est la femme qui si elle n’est pas contrôlée est dangereuse. Ainsi, ce serait aux individus de chaque culture de comprendre les ambiguïtés de leurs normes afin de les dépasser. Le corps est le «miroir» de la société et les contraintes qui porte sur les femmes ne sont que le reflet de la domination par les hommes sur les femmes (Douglas 2001).

On trouve souvent une ambivalence qui fait que les femmes dites dangereuses sont aussi en danger car on va tenter de les contrôler, de les asservir, ou de modifier les normes pour qu’elles soient rabaissées. Ainsi, une fille pré-pubère est chaude car elle ne perd pas son sang, elle est dangereuse car elle porte une force encore masculine : une fille stérile devient desséchée brûlée par cette chaleur typiquement masculine. Elle se trouve alors dans une position de danger : punie par la masculinité. 
Dans un second temps on constate aussi que les femmes peuvent représenter un danger notamment lorsque celles-ci sont mortes : En Chine, les jeunes vierges décédées constituent les démons les plus féroces, chez les Samo, ce sont les femmes qui sont mortes alors qu’elles étaient enceintes qui représentent le Mal, les femmes ménopausées sans contrôle d’un pair masculin sont considérées comme des sorcières... (Héritier 2002) De même, en Inde, on constate qu’une femme belle est considérée comme dangereuse car elle a le pouvoir de retirer toute autorité des parents sur le fils. (Assayag, 1996)

Le corps des femmes est donc objet de domination et de contrôle par les hommes. Parce qu’il peut être considéré comme dangereux, ce corps est muselé. C’est l’image même du patriarcat et de la domination masculine. Cependant, loin de penser que cela arrive seulement dans des sociétés «exotiques», on notera qu’au Canada, la seule loi qui vise à contraindre le corps concerne les femmes : le droit à l’avortement. 

Pauline Fognini

Bibliographie : 

Héritier, Françoise. 2002. Masculin, féminin II, Dissoudre la hiérarchie, pp. 49-72. Paris : Éditions Odile Jacob. 
Assayag Jackie, 1999, « La "glocalisation" du beau. Miss Monde en Inde, 1996 », Terrain, n° 32, pp. 67-82. 
Boëtsch, Gilles et Savarese, Éric. 1999. « Le corps de l’Africaine : Érotisation et inversion » pp. 123-144, Les études africaines, 39 (1).
Douglas, Mary. 1966. «De la Souillure. Essai sur les notions de pollution et de tabou.» Paris : Edition Maspero. 205 p.