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mardi 22 février 2011

Compléments sur le cours "Genre, pouvoir et politique"

De quoi compléter le cours de cette semaine, qui a été très (trop) bref du fait des deux exposés de vos camarades.
Séance n°5 – 22 février 2011
Et comme toujours, une suggestion de lecture complémentaire, en ligne.

Dossier documentaire du jour

À télécharger d'urgence...
Dossier documentaire Séance 5

Bizarre, bizarre...

Des éléments pour réfléchir à l'étrange cas rwandais...
En anglais : "Rwanda: Women Hold Up Half the Parliament".

Rwanda

En français : "Le processus d’intégration du genre dans la nouvelle constitution du Rwanda"
Intégration du genre dans la Constitution rwandaise

Les femmes en politique dans le monde (2010)

À afficher en grand sur votre écran, une affiche qui présente une radiographie de la présence des femmes dans deux des branches de l’Etat, l’Exécutif et le Législatif, au mois de janvier 2010. Elle a été publiée par l’Union interparlementaire (UIP) et la Division de la promotion de la femme (ONU) à l’occasion de la 54e session de la Commission de la condition de la femme. L’affiche présente des informations sur le pourcentage de femmes dans les rangs ministériels, des femmes dans les parlements, des femmes aux plus hauts postes de prise de décisions (femmes présidentes d’Etat ou de gouvernement, femmes présidentes de chambres parlementaires), ainsi que des informations sur les portefeuilles ministériels détenus par les femmes dans le monde. La représentation et l’utilisation des frontières sur la carte servant de support pour la présentation des données n’est pas l’expression d’une prise de position sur le statut juridique de tout pays, territoire, ville ou zone, ou sur la délimitation de frontières ou limites.


Les femmes en politique dans le monde (2010)

A la pointe de l'actualité, le cours de ce soir...

"Cantonales : où sont les femmes ?" (Le Monde, 21 février 2011)

"Les hommes n'aiment pas abandonner les lieux de pouvoir", constate Marie-Françoise Pérol-Dumont, présidente socialiste du département de la Haute-Vienne, l'une des rares femmes à détenir un tel mandat en France. En effet, les conseils généraux, dont les élus seront partiellement renouvelés lors des élections cantonales des 20 et 27 mars, font partie de ces lieux où la gent masculine protège son entre-soi.
La loi du 6 juin 2000 sur la parité en politique a cependant amorcé une féminisation des assemblées. L'Assemblée nationale compte aujourd'hui 112 femmes sur 577 députés, soit près de 19 % des élus. Le Sénat fait un peu mieux avec 22 % de femmes sur 343 sénateurs. Mais sur les 101 conseils généraux que compte la France, seulement 6 sont présidés par une femme.

87 % D'HOMMES DANS LES CONSEILS GÉNÉRAUX

Si les présidences départementales sont accaparées par les hommes, c'est qu'elles sont souvent le reflet de leurs assemblées, constituées à plus de 87 % par le genre masculin, selon l'Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes (OPFH). En 2011, certains conseils généraux sont encore exclusivement masculins. Ainsi, le département du Tarn-et-Garonne, présidé par l'ancien ministre Jean-Michel Baylet (PRG), ne compte aucune femme parmi ses trente élus. Aucune femme non plus aux côtés des 22 conseillers généraux de l'Ariège, présidé par le socialiste Augustin Bonrepaux.

Beaucoup d'autres départements, dotés d'exécutifs de droite, de gauche ou du centre, ne font guère mieux : les départements du Haut-Rhin, présidé par Charles Buttner (UMP) ; des Vosges, présidé par l'ancien président du Sénat Christian Poncelet (UMP) ; de l'Orne, présidé par Alain Lambert, ancien ministre du budget (UMP) ; de l'Indre, présidé par Louis Pinton (UMP) ; de la Haute-Savoie, présidée par Christian Monteil (DVD) ; et du Gers, présidé par le socialiste Philippe Martin, ne comptent qu'une femme dans leur conseil.

La loi du 26 février 2008 était censée "renforcer la parité au sein des conseils généraux". Le texte a institué un(e) suppléant(e) de sexe opposé aux candidat(e)s aux élections cantonales. En cas de décès ou de démission, le suppléant ou la suppléante remplace le titulaire sans élection partielle. Une manière de forcer une féminisation au compte-gouttes des conseils généraux. "Un artifice", juge Josette Durrieu, présidente PS du conseil général des Hautes-Pyrénées. "On fait semblant de jouer le jeu de la parité, mais on ne laisse monter les femmes que pour des fonctions de doublure", regrette la sénatrice. Une analyse recoupée par les calculs de l'OPFH : "Le dispositif a visiblement conduit à reléguer les femmes aux fonctions de suppléantes, puisque 79,1 % des titulaires investis furent des hommes en 2008."

"LES HOMMES NE SE POSENT JAMAIS CE GENRE DE QUESTIONS"

Le mandat de conseiller général ne se gagne pas sans "aller au charbon", explique une élue. Les élections cantonales sont un scrutin uninominal à deux tours, et les enjeux rattachés à ce mandat sont locaux. Les candidats se doivent donc de tisser un réseau qui les ancrera sur le territoire. "Ce type de scrutin les oblige à se frotter avec le terrain, aux électeurs", témoigne Claude Roiron, présidente PS du conseil général d'Indre-et-Loire. "Il est souvent plus simple d'être un homme pour s'investir dans cette course locale", poursuit-elle. "Un conseiller général ne touche qu'entre 1 500 et 2 500 euros d'indemnités, il n'a pas de retraite, il doit donc souvent conserver une activité à temps partiel en parallèle ou cumuler un autre mandat. A cela, les femmes doivent souvent ajouter la charge de l'éducation de leurs enfants, celle de leur foyer. Elles doivent y ajouter une vie militante, une vie politique souvent active le dimanche. Et enfin il faut trouver un compagnon qui l'accepte... C'est chronophage."

"Nous avons longtemps été un peu inhibées dans nos ambitions politiques", estime Josette Durrieu. Beaucoup d'entre nous ont pensé que le simple fait d'être une femme pouvait nous faire courir un risque dans le gain du mandat pour lequel nous postulions. Les hommes ne se posent jamais ce genre de questions", estime la présidente.

UN UNIVERS "MACHISTE"

Les conseils généraux conservent "une image de notabilité avec un scrutin de territoire qui s'appuie sur des élus locaux, souvent ruraux", explique Claude Roiron. "Nous sommes dans un univers machiste et misogyne où il n'est pas encore accepté qu'une femme puisse détenir le pouvoir", poursuit-elle. Le principe de parité hors d'une obligation législative ou réglementaire ne s'impose pas pour de nombreux décideurs politiques ."Il faut donc contraindre par la loi et imposer aux partis qui ne jouent pas le jeu des pénalités financières plus dissuasives", estime Marie-Françoise Pérol-Dumont.

Néanmoins, la riposte que prévoit la présidente socialiste du département de la Haute-Vienne ne fait pas l'unanimité chez ses consœurs. Si la plupart des femmes politiques reconnaissent l'impact positif de la loi pour la parité dans la féminisation du personnel politique, un renforcement d'une politique coercitive ne fait pas consensus. "Est-ce que la loi sur la parité fait monter les meilleures d'entre nous ? Je ne le crois pas", tranche Josette Durrieu. Les Britanniques, les Scandinaves ont de longue date imposé la parité dans leurs systèmes électifs. Cependant, au sein des assemblées européennes, ces élues, on ne les entend pas..."
"Les pénalités financières pèsent surtout sur les petits partis sans grands moyens, alors que l'UMP et le PS paieront les amendes comme ils l'entendront", avertit Hermeline Malherbe, récemment élue présidente du conseil général des Pyrénées-Orientales (DVG).

Enfin, malgré une réglementation plus stricte concernant le respect de la parité, les circonvolutions pour échapper à l'esprit de la loi ne manquent pas. "Les conséquences de la loi sur la parité sont que les femmes sont choisies pour remplir les cases vides des circonscriptions, des cantons que l'ont croit perdus d'avance", témoigne Josette Durrieu. "L'objectif est de remplir les quotas, d'éviter au parti de payer des amendes, mais pas de favoriser la féminisation de l'exécutif politique."

Quant aux conseils des régions, si la loi impose la parité pour les élections régionales via un système de liste (hommes et femmes en alternance), "combien de femmes sont présidentes de région ?", questionne une élue. Réponse : deux. Ségolène Royal en Poitou-Charentes et Marie-Guite Dufay (PS) en Franche-Comté. Sur 22 régions.

"Longtemps, aux législatives comme aux cantonales, on a présenté des femmes dans les bastions de la droite, là où le profil sociologique de la population nous donnait perdantes", raconte Marie-Françoise Pérol-Dumont. "Eh bien, certaines ont fini par gagner", conclut-elle, malicieuse.

Eric Nunès

Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/02/21/cantonales-ou-sont-les-femmes_1482327_823448.html

lundi 21 février 2011

Bouleverser le genre...


Merci de me laisser ce petit espace pour vous conseiller a tous la lecture de l'ouvrage de Virginie Despentes King Kong Théorie, qui bouleverse la vision qu'on peut avoir de grandes questions problématiques, comme le viol ou la prostitution.
Mon exposé est le 1e mars, j'évoquerai surement cet ouvrage à la fin. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture!!!

A bientôt!

Marion Muracciole

mercredi 16 février 2011

mardi 15 février 2011

Le blog évolue

Il est désormais possible que vous deveniez auteur sur le blog. Jean Leblanc, qui a fait son exposé ce soir, vous proposera donc son document support revu et corrigé et tout document qui lui paraîtra pertinent à ce sujet.
Sur sa demande, j'ai également autorisée l'une de vos camarades, Marion Muracciole, à l'être aussi.
Désormais donc, le blog vous est ouvert, sur demande motivée de votre part qu'il vous faut m'adresser, de manière ponctuelle, pour peu que vous ayez quelque chose à partager dans le strict cadre du cours bien sûr. Au travail !

La fin du cours sur les féminismes...

Je n'ai pas eu le temps d'y revenir, et je n'y reviendrai pas. Je mets donc la dernière partie du précédent cours en ligne, mais je reste disponible pour répondre à vos questions, au début du prochain cours. Bonne consultation.
De la multiplicité des Identités

Dossier documentaire de la séance n°4

Le voilà désormais en ligne. A consulter de près, notamment pour voir en couleurs le document 7 sur le genre du marché du travail en Europe.
Dossier documentaire Séance 4


J'ajoute le lien vers un article essentiel de Sylvie Schweitzer, "Les enjeux du travail des femmes", paru dans la revue Vingtième Siècle (juillet-septembre 2002) :
Enjeux du travail des femmes

Et je termine en vous indiquant l'endroit où vous pouvez consulter le rapport du Conseil économique et social concernant "Les femmes face au travail à temps partiel"

Tendances mondiale en 2008 pour l'emploi féminin

Une étude émanant du Bureau International du Travail (2008) sur les tendances du travail féminin, est lisible en ligne, histoire de se mettre en appétit pour le cours de ce soir...
Tendance de l'emploi féminin 2008

dimanche 13 février 2011

Des liens intéressants

Pour compléter notre étude de l'histoire des féminismes, voici un lien intéressant : http://aphgcaen.free.fr/conferences/schaperon.htm

Une petite vidéo sans prétention sur Hubertine Auclert et le mouvement des suffragettes françaises, qui est toutefois une entrée en matière efficace pour l'étude du mouvement suffragiste, dont il a été question lors du dernier cours.

mardi 8 février 2011

Dossier documentaire pour la séance de ce soir

Le dossier documentaire est en ligne : il s'agit de la poursuite du cours de la semaine dernière, c'est donc une version complétée de celui distribué la semaine dernière que vous trouverez ici en ligne.
Dossier documentaire Séance 2

mardi 1 février 2011

Planning des exposés

TOUS LES EXPOSÉS SONT POURVUS D'UN CANDIDAT. Le planning définitif, avec les bonnes dates tenant compte de vos congés universitaires, est en ligne. Merci de vérifier qu'il est bien conforme.
Exposés CO-IEP

Séance n°2 - 1er février 2011

Le dossier documentaire pour le cours de ce soir est d'ores et déjà en ligne.
Dossier documentaire Séance 2